L’ingénierie acoustique : un métier de passionné

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L'ingénierie acoustique fait très souvent appel à de la métrologie pour bien caractériser l'existant

Théophile Bouloché a récemment rejoint l’agence Paris-Val-de-Marne d’Espace 9. Jeune diplômé de l’ENSIM, passionné de musique et de son, il intervient dans un registre varié qui correspond bien à son esprit touche-à-tout. Il nous livre ici les raisons qui ont motivé son choix d’opter pour le bureau d’études acoustiques Espace 9.

Théophile Bouloché a rejoint le bureau d’études Espace 9 en septembre 2023. Comme beaucoup d’acousticiens, Théophile est passionné de musique. Il a fait 7 ans de batterie, 4 ans de piano et pratique aujourd’hui la MAO, la production musicale sur ordinateur. Il a donc un rapport à la fois familier et instruit avec la matière sonore. On peut faire le pari qu’il est de ces acousticiens qui, quand ils pénètrent dans un grand volume réverbérant, ne peuvent s’empêcher de frapper dans leurs mains pour en évaluer le temps de réverbération. Théophile est tout fraichement diplômé de l’École d’ingénieurs Le Mans Université (ENSIM), l’une des seules écoles d’ingénieur qui, en France, forme à l’acoustique et à l’instrumentation. Ce furent quatre années très enrichissantes vécues au cœur de ce pôle d’excellence du Mans. Lequel joue un rôle de premier plan au niveau européen dans l’enseignement et la recherche en acoustique.

Forte demande en acousticiens

L’ingénierie acoustique est actuellement un métier en tension, où chaque jeune diplômé se voit proposer des dizaines d’opportunités d’emploi. Alors, quelles sont les raisons qui ont motivé Théophile à choisir le bureau d’études acoustiques Espace 9 ? En premier lieu, la variété des missions qui lui sont confiées. Acoustique de l’environnement, acoustique du bâtiment, études d’impact de sites industriels…, Théophile intervient dans un registre varié. Qui plus est, ses journées sont rythmées entre théorie et pratique, avec un bon équilibre entre le travail de bureau et les déplacements sur le terrain. 

Au sein de l’agence Espace 9 Val-de-Marne, il prend notamment part à des opérations d’amélioration acoustique de logements exposés au bruit des trafics terrestre et aérien. Ainsi, plutôt que de dialoguer exclusivement avec des promoteurs, comme ce peut être le cas dans les grandes opérations de construction neuves, il a pour interlocuteurs les bénéficiaires directs de ses études acoustiques, c’est-à-dire les occupants des logements. De quoi satisfaire sa quête de sens. 

L’autre facteur qui a pesé dans sa décision tient au fait que Théophile va bénéficier d’un accompagnement rapproché de la part d’un acousticien senior, en la personne de Jean-Baptiste Robic, le responsable de l’agence Espace 9 Val-de-Marne. L’amélioration acoustique de logements existants nécessite en effet la maîtrise de spécificités techniques liées au métier de la réhabilitation. Une culture bâtiment qui s’acquiert graduellement, au gré des missions. Jean-Baptiste va ainsi pouvoir faire bénéficier Théophile de ses vingt ans d’expérience d’ingénieur dans un bureau d’études acoustiques.

L’approche technique intégrée privilégiée par Espace 9

Ce processus d’intégration est facilité par l’approche technique intégrée que le bureau d’études Espace 9 a conçue pour mener ses missions. Selon cette approche, chacune des phases d’un projet – diagnostic, élaboration du projet d’intervention, réception des travaux – fait l’objet d’une méthodologie adaptée. Prenons l’exemple de la première étape, celle de la visite d’évaluation de l’existant, qui est cruciale. Pour améliorer la qualité des données qui sont recueillies, chaque ingénieur d’Espace 9 est équipé d’une tablette numérique sur laquelle un logiciel développé spécifiquement par Espace 9 permet de consigner tous les éléments d’appréciation du comportement acoustique initial (relevés métriques, mesures acoustiques, performances des éléments du bâti, photographies, commentaires…). 

Une fois rentrés à l’agence, les ingénieurs d’Espace 9 n’ont qu’à connecter la tablette au serveur dédié pour que toutes ces informations soient disponibles immédiatement pour analyse. Une fois exploitées, ces données vont orienter l’acousticien dans ses choix techniques et déterminer les travaux à réaliser. Un gain de temps appréciable qui fait que les ingénieurs d’Espace 9 consacrent l’essentiel du temps qu’ils passent au bureau à faire leur métier, c’est-à-dire calculer, réfléchir et décider. Et non à saisir des données dans un logiciel et à prendre le résultat des calculs pour argent comptant. 

Bien qu’arrivé récemment chez Espace 9, Théophile a déjà pu apprécier la valeur ajoutée de cet outil collaboratif. Mais attention, à l’heure où l’intelligence artificielle vient questionner la légitimité de la quasi-totalité des métiers d’aujourd’hui, Théophile est formel : pour lui, le métier d’acousticien ne peut être automatisé. Car la meilleure arme de l’acousticien, ce sont ses oreilles et la plus grande qualité qu’il devra cultiver, c’est de porter attention au vécu des occupants des espaces dont il façonne la qualité acoustique.

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